Quelques repères sur la région

Cantons-de-l’Est ou Estrie? Si cette question vous a déjà traversé l’esprit, rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls. La première désigne la division du territoire en cantons, au temps du gouvernement bas canadien. Aujourd’hui, les Cantons-de-l’Est sont surtout une région touristique à cheval sur la Montérégie, l’Estrie et, dans une moindre mesure, le Centre-du-Québec. La seconde, plus récente, renvoie aux limites de la région administrative qui nous intéresse. À partir du XVIIe siècle, l’Estrie est habitée par les autochtones de la famille des Abénaquis, mais le tournant du XIXe siècle témoigne de l’arrivée de colons américains et anglais. Avec le développement du chemin de fer, un demi-siècle plus tard, ce sont les Canadiens français qui investissent la région, si bien que dès la fin du siècle, ils forment la majorité de la population. Aujourd’hui, si la population native du Québec est fortement majoritaire en Estrie, de plus en plus de nouveaux arrivants s’y installent, plus particulièrement dans la ville de Sherbrooke, où ils représentent environ 7% de la population (Vatz-Laaroussi, 2011). L’économie de la région est basée sur le secteur tertiaire, l’industrie du tourisme et celle de la haute technologie.

Portrait de population

Suivant la tendance provinciale, la population estrienne devrait continuer de croître. Entre 2011 et 2036, la population devrait augmenter de près de 13%, légèrement sous la moyenne québécoise de 17%. Mais cette croissance ne sera pas égale sur le territoire estrien. Elle sera par exemple de 20% pour la MRC de Memphrémagog et de 16% pour celle de Sherbrooke, soient les municipalités les plus urbaines. La MRC Le Granit connaîtra quant à elle une décroissance de 1%.

L’âge de la population de la région ressemble à celui de l’ensemble du Québec. En 2018, l’âge moyen de la population de l’Estrie est de 43,5 ans, alors qu’il est de 42,3 ans au Québec.

Portrait des familles 

Familles avec enfant : une perte de vitesse inégale 

Les familles avec enfant sont majoritaires parmi l’ensemble des familles, mais cette tendance ne tient qu’à un fil. En 2016, à peine une famille sur deux (50,5%) a des enfants à la maison. 

Entre les deux derniers recensements canadiens, le nombre de familles avec enfant a chuté de 3,1%. Ce n’est certes pas la baisse la plus importante – pensons à la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine où cette baisse est de 16,6% – mais elle contraste tout de même avec la proportion provinciale qui a crû de près de 2%. 

En contrepartie, cette diminution n’est pas égale partout en Estrie. Certaines disparités entre les MRC apparaissent. Alors que Sherbrooke connaît une hausse 1,1% du nombre de familles avec enfant – c’est d’ailleurs la seule à connaître une hausse en Estrie! – les autres connaissent des chutes allant de 1,3% (MRC de Memphrémagog) jusqu’à 16,5% (MRC Le Granit). 

L’Estrie et ses ménages nombreux 

Les familles avec enfant sont peut-être en perte de vitesse, mais celles avec beaucoup d’enfants sont tout de même bien présentes. En effet en 2016, l’Estrie compte la deuxième plus grande proportion de familles nombreuses (trois enfants ou plus) avec 18,2%, après le Nord-du-Québec (31,9%). À l’échelle du Québec, cela représente 15,6% de familles nombreuses. De nouveau, des écarts subsistent entre les MRC: la proportion de familles nombreuses est de 22,7% dans Les Sources, alors qu’il est de 17,2% à Sherbrooke.  

Parentalité : dans la moyenne… à quelques exceptions près 

Les différentes situations parentales ne font pas de l’Estrie une région différente des autres. La proportion de familles monoparentales est semblable à la moyenne québécoise, soit environ trois familles sur dix. Même chose pour les familles recomposées qui représentent 18,4%, soit 2% sous la moyenne provinciale.  

En revanche, l’Estrie affiche en 2016, une des plus faibles proportions de familles monoparentales dirigées par une femme : un peu plus de sept familles monoparentales sur dix (70,3%), comparativement à 75,3% à l’échelle du Québec.   

Même son de cloche en ce qui a trait aux familles en union libre : l’Estrie se démarque du portrait provincial. En 2016, plus d’une famille biparentale sur deux (53,8%) opte pour l’union libre plutôt que le mariage. Une proportion supérieure de plus de dix points à la moyenne québécoise (42,7%). 

Une homoparentalité un peu moins marginale 

L’Estrie est l’une des régions qui comptent le plus de familles homoparentales. En 2016, elle se classe au deuxième rang provincial, avec une proportion de 0,30% des familles biparentales avec enfant(s), non loin derrière la moyenne québécoise de 0,24%. 

Conditions de vie 

Revenus familiaux : ni trop ni trop peu 

Le taux de familles à faibles revenus de l’Estrie rejoint la moyenne québécoise. En effet, en 2016, il est même légèrement plus bas (8,6%) que celui de l’ensemble de la province (9,5%). De nouveau, toutes les MRC ne sont pas logées à la même enseigne : cette proportion atteint 11% dans Les Sources, contre 6,6% à Coaticook.  

Scolarisation : l’apanage des femmes? 

À l’instar de plusieurs régions du Québec, les Estriennes sont plus scolarisées que les Estriens. En effet, selon le Conseil du statut de la femme (2015), la proportion de femmes sans diplôme est de 13,2%, alors qu’elle est de 14,4% chez les hommes. En fait, le seul secteur où les hommes sont plus diplômés est celui des écoles de métiers. Pour les autres diplômes, les études secondaires ou postsecondaires, les femmes sont nettement plus scolarisées. Dans une perspective plus large, les Estriennes sont tout de même moins scolarisées que l’ensemble des Québécoises, où seulement 11,6% des femmes sont sans diplôme.   

Une pauvreté lourde de conséquences 

Prendre le pouls des conditions de vie des Estriens, c’est aussi réaliser l’ampleur des impacts de la pauvreté matérielle et sociale. En ce sens, l’indice de défavorisation matérielle et sociale, calculé par l’Institut de la santé publique du Québec, donne une bonne idée des conditions de vie dans la région. Il montre que les personnes les plus défavorisées sur le plan matériel et social se trouvent surtout dans les centres-villes de Magog et de Sherbrooke, et que cette pauvreté est lourde de conséquences.

En effet, on associe la pauvreté matérielle et un faible réseau de soutien social dans ces deux endroits à un plus haut taux de mortalité prématurée et à une espérance de vie plus faible.

L’Estrie et la recherche

L’Estrie peut compter sur l’Université de Sherbrooke – en particulier sur ses départements de psychologie, de psychoéducation et d’éducation – pour stimuler la recherche sur les familles de son territoire. Par contre, les études qui abordent les spécificités locales des familles et de leurs réalités demeurent peu nombreuses. Cela dit, à travers les recherches qui abordent les réalités familiales, certaines thématiques ressortent du lot : les familles de nouveaux-arrivants, les relations entre la famille et l’école, ainsi que les pratiques parentales.   

De nouveaux arrivants de plus en plus présents 

L’Estrie accueille, depuis peu, un nombre de plus en plus important de nouveaux arrivants. Qu’ils soient réfugiés ou immigrants, la question de leur inclusion anime plusieurs chercheurs, en particulier une équipe de l’Université de Sherbrooke (Vatz-Laaroussi et al.). 

La question de l’intégration de jeunes réfugiés intéresse des chercheurs et chercheuses. En utilisant le cas des réfugiés qui fréquentent des centres d’éducation des adultes (CEA) dans la ville de Sherbrooke, les chercheures Steinbach, Vatz-Laaroussi et Potvin (2015) constatent que, suite à un parcours migratoire souvent tumultueux, les services de ces CEA sont bénéfiques et encouragent la résilience des réfugiés. 

Deux autres auteures abordent les réalités de la collaboration entre écoles et famille issues de l’immigration, en utilisant le cas précis de Sherbrooke (Froelich Cim et Lenoir, 2012). À la lumière de leurs recherches, elles constatent que l’enseignant est important pour les jeunes et leur famille, que les parents associent la réussite scolaire à une migration réussie, qu’une mauvaise communication entre l’école et les parents peut être source de tensions, et, finalement, que le manque d’exposition à la diversité culturelle peut être un frein à l’intégration. 

L’école sous toutes ses coutures 

Il n’y a pas que dans le contexte migratoire que l’éducation intéresse les universitaires. Les questions en lien avec la réussite scolaire ou les différentes transitions sont aussi au menu des universitaires. 

Réussite ou décrochage? 

Quels sont les facteurs qui favorisent la réussite scolaire, ou au contraire, le décrochage? Voilà toute une question à laquelle plusieurs chercheurs tentent d’amener des éléments de réponse. 

Un souper en famille, dans un climat égalitaire, encadrant et chaleureux, est souvent associé à de meilleurs résultats scolaires. C’est l’une des conclusions tirées par Audet (2015), qui s’interroge sur l’influence des soupers en famille sur la réussite scolaire. En effet, l’ambiance autour de la table est souvent un reflet du style parental.  

Y aurait-il un lien entre style parental et réussite scolaire? En évaluant la participation des parents au suivi scolaire de leur enfant, élève d’une école secondaire de Sherbrooke, Nadeau (2018) montre l’importance de l’encadrement et de l’engagement parental, ainsi que des interactions avec l’enfant sur sa réussite scolaire. Blaya et Fortin (2011) comparent, pour leur part, le lien de certains facteurs familiaux sur le risque de décrochage chez des élèves du secondaire en France et au Québec, en utilisant le cas d’élèves en Estrie. Les résultats montrent qu’au Québec, les facteurs familiaux sont associés à une incapacité des familles à trouver des solutions positives aux difficultés d’insertion et de réussite scolaire des jeunes.  

Un parcours scolaire réussi 

On utilise aussi l’exemple de l’Estrie pour illustrer certaines transitions dans le parcours scolaire. D’un côté, une recherche (Cotnoir, 2015) évalue l’« Outil Mon Portrait » (OMP), développé dans la ville de Magog pour faciliter la communication entre le milieu des services de garde et le milieu scolaire et ainsi, favoriser la transition préscolaire-primaire. Pour ce faire, elle évalue la validité ainsi que la capacité de l’OMP à prédire le niveau de préparation scolaire. Elle formule quelques recommandations afin de modifier l’OMP et ainsi favoriser cette transition, telle que l’ajout d’une échelle de qualité pour le développement langagier et moteur afin de mieux identifier les forces et les difficultés des enfants.   

Existe-t-il un lien entre certains facteurs familiaux et une transition maternelle-primaire réussie? Si oui, lesquels? Voilà la question que pose Hammes (2014). Elle s’intéresse aux caractéristiques familiales et personnelles qui influencent la réussite scolaire, de la maternelle au début du primaire. Elle montre que plusieurs aspects de la dynamique familiale jouent un grand rôle dans la régulation des émotions des jeunes, ainsi que dans leur résilience dans cette transition. Par exemple, il pourrait y avoir un lien entre le fait d’avoir, à l’âge préscolaire, de bonnes habiletés sociales, moins de comportements agressifs et un faible niveau de stress parental, et la réussite des enfants exposés à la pauvreté.  

À l’autre extrémité du parcours scolaire se trouve la transition entre l’école et la vie adulte. Une équipe de chercheurs (Bourdon et al., 2015) aborde cette thématique chez les élèves en situation de handicap physique ou intellectuel, en mettant l’accent sur le développement d’une démarche partenariale entre les écoles, des organismes, ainsi que les jeunes et leurs parents en Estrie, dans trois commissions scolaires francophones. À la lumière de rencontres avec des représentants d’organismes, et plusieurs dizaines de jeunes et leurs parents, l’équipe est en mesure d’identifier les facteurs (parentaux, organisationnels, communicationnels, etc.) qui favorisent une transition école-vie adulte facilitée pour cette population.  

Une meilleure collaboration milieu scolaire et de santé  

Des recherches montrent que la collaboration entre les milieux de la santé, scolaire et familial est nécessaire à la réussite éducative de l’enfant qui présente une déficience, un problème de santé ou une difficulté scolaire. Ainsi, quels sont les besoins des intervenants du système scolaire et de ceux du système de santé pour favoriser leur collaboration scolaire-milieu de réadaptation? Beauregard et Kalubi (2011) interrogent des intervenants des commissions scolaires de l’Estrie et ceux du Centre de réadaptation de la région pour connaître leurs besoins. Les personnes intervenantes des deux milieux s’accordent pour dire qu’il existe une collaboration entre elles, mais décrivent des situations qui la compliquent. Selon les résultats des chercheurs, les difficultés sont liées surtout à des connaissances, à des pratiques professionnelles et à des règles organisationnelles. 

Travailler de concert avec les parents

L’intervention psychosociale auprès des pratiques parentales aurait un lien sur les comportements des enfants. Par exemple, l’environnement familial et le modèle parental influencent l’attitude que l’enfant adoptera face à la pratique d’activités physiques au quotidien. Ainsi, quels sont les effets d’une intervention menée auprès des parents sur leur perception de l’importance de l’activité physique chez leur enfant? C’est l’objectif de la recherche de Goyette (2016), qui vise à favoriser la pratique d’activités physiques chez des enfants d’âge préscolaire de la région de Coaticook, en Estrie. Les résultats de la recherche montrent que les enfants coaticookois âgés de 3 à 5 ans font en moyenne 28 minutes d’activité physique par jour lorsqu’ils sont auprès de leurs parents, ce qui est moins que le nombre de minutes quotidiennes recommandées. L’auteur est convaincu du bien-fondé d’une intervention menée auprès des parents pour améliorer la pratique d’activités physiques et les habiletés motrices des enfants d’âge préscolaire.  

Quels sont les effets des modèles d’intervention en centres jeunesse sur les pratiques parentales en contexte de négligence des enfants? Charest (2014) s’appuie sur le point de vue de différents acteurs et actrices (parents, personnes intervenantes, membres du personnel) issus de deux centres jeunesse du Québec, le Centre jeunesse de l’Estrie et de Montréal-Institut universitaire. Pour y parvenir, l’étudiant-chercheur utilise les données du rapport de recherche « Analyse des rapports de pouvoir au sein des pratiques axées sur l’empowerment des parents dont les enfants reçoivent des services d’un Centre jeunesse pour motif de négligence » (Lemay, 2012). À la lumière de ses recherches, il constate que les pratiques d’intervention plus démocratiques, c’est-à-dire celles qui encouragent la participation accrue et active des personnes concernées par l’intervention, sont de plus en plus populaires en Centre jeunesse. Les rapports entre les personnes intervenantes et les personnes concernées par l’intervention sont plus égalitaires et les dimensions individuelles, sociales et politiques des problématiques sont mieux prises en compte. De plus, une démarche de conscientisation critique est introduite. Selon Charest, la résistance des parents à l’égard du Centre jeunesse est le fruit d’une dynamique de pouvoir plutôt qu’une dynamique psychologique.  

Continuer la recherche sur les familles estriennes

L’Estrie peut compter sur plusieurs chercheurs et chercheuses de l’Université de Sherbrooke pour mener à bien des études qui touchent les réalités locales des familles estriennes. Elles sont pour l’instant peu nombreuses, mais, contrairement à d’autres régions administratives, certaines thématiques ressortent du lot. Reste maintenant à savoir si les résultats de ces études peuvent être généralisés aux familles de toute l’Estrie, ou bien si des nuances s’imposent entre les différentes MRC. 

Bibliographie par section

Quelques repères pour la région  

Laperrière, G. (2009). Les Cantons-de-l’Est. Québec : Presses de l’Université Laval.  

Portrait de la population 

Institut de la statistique du Québec. (2020). “Age moyen et âge médian de la population, selon le sexe, Estrie et ensemble du Québec, 2001, 2006, 2011 et 2015-2019”.

Institut de la statistique du Québec. (2015). «Coup d’oeil sur les régions et les MRC : L’Estrie ainsi que ses municipalités régionales de comté (MRC)».

Institut de la statistique du Québec. (2018). Panorama des régions du QuébecÉdition 2018.

Institut de la statistique du Québec. (2014). Perspectives démographiques des MRC du Québec, 2011-2036.

Ministère de la Famille. (2018). « Coup d’œil régional sur les familles. Les régions administratives et les MRC du Québec qui se distinguent sur le plan sociodémographique en 2016 », Bulletin Quelle famille?, vol. 6, no 3.  

Portrait des familles  

Institut de la statistique du Québec. (2018). Panorama des régions du QuébecÉdition 2018.

Ministère de la Famille. (2018). « Coup d’œil régional sur les familles. Les régions administratives et les MRC du Québec qui se distinguent sur le plan sociodémographique en 2016 », Bulletin Quelle famille?, vol. 6, no 3.  

Conditions de vie  

Conseil du statut de la femme. (2015). Portrait statistique égalité femmes-hommes de l’Abitibi-Témiscamingue.

Gravel, M-A. (2016). Positionnement de la région et des territoires de centres locaux d’emploi d’après l’indice de défavorisation matérielle et sociale, 2011 – Estrie. Québec :  Institut de la statistique du Québec.

Institut de la statistique du Québec. (2017). Bulletin statistique régional de l’Estrie.

Institut de la statistique du Québec. (2018). Panorama des régions du QuébecÉdition 2018.

L’Estrie et la recherche 

Audet, M.M. (2015). Les soupers en famille : relation entre la réussite scolaire et les habitudes de consommation de légumes et de fruits chez des adolescents (Mémoire de maîtrise). Université du Québec à Trois-Rivières, Département d’éducation, Trois-Rivières (Québec) 

Beauregard, F. ; et Kalubi, J.-C. (2011). « Améliorer la collaboration entre les milieux scolaire et de réadaptation : besoins des intervenants », Service social, vol. 57, no 2, p. 158-172. 

Blaya, C. ; et Fortin, L. (2014). Les élèves français et québécois à risque de décrochage scolaire : comparaison entre les facteurs de risque personnels, familiaux et scolairesL’orientation scolaire et professionnelle, vol. 40, no 1, p. 1-26.

Bourdon, S. ; Lessard, A. ; et Baril, D. (2015). « Modélisation d’une démarche partenariale de soutien à la transition école-vie adulte pour les élèves avec handicap », Rapport de recherche déposé au Comité régional TÉVA Estrie, Centre d’études et de recherches sur les transitions et l’apprentissage (CÉRTA), Sherbrooke, 139 p.

Charest, G. (2014). La conscientisation auprès des parents en situation de négligence : un regard critique du point de vue des parents et des professionnels concernés en Centre jeunesse (Mémoire de maîtrise). Université de Sherbrooke, Faculté de travail social, Sherbrooke (Québec).

Cotnoir, M.-J. (2015). Évaluation d’une stratégie pour faciliter la transition scolaire des enfants à la maternelle : l’Outil Mon portrait de Magog (Mémoire de maîtrise). Université de Sherbrooke, Département d’éducation, Sherbrooke (Québec).

Froelich Cim, A.; et Lenoir, A. (2012). « Les relations école-familles issues de l’immigration en région. Le cas de Sherbrooke : l’état de la recherche », dans Les collectivités locales au cœur de l’intégration des immigrants : Questions identitaires et stratégies régionales (dir. Vatz-Laaroussi, Bernier, Guilbert 2012), Québec, Québec : Les Presses de l’Université Laval, pp. 13-28.  

Goyette, Michel. (2016). Intervenir auprès des parents : effets sur la pratique d’activités physiques et les habiletés motrices d’enfants âgés de 3 à 5 ans (Mémoire de maîtrise). Université de Sherbrooke, Faculté d’éducation physique et sportive, Sherbrooke (Québec).

Hammes, P.S. (2014). La réussite scolaire et les compétences socio-affectives des élèves au début de l’école primaire : les méthodes d’évaluation et les facteurs associés (Thèse de doctorat). Université du Québec à Montréal, Département de psychologie, Montréal (Québec).   

Lemay, L. (2012). Analyse des rapports de pouvoir entre les intervenants et les parents au sein des pratiques axées sur l’empowerment des parents d’enfants en situation de négligence dans le contexte de la protection de la jeunesse. Rapport final du chercheur présenté au Fonds de recherche sur la société et la culture (FRSCQ), Établissement nouveaux professeurs-chercheurs (pp. 21). Université de Sherbrooke, Sherbrooke (Québec). 

Nadeau, S. (2018). L’effet de facteurs du milieu familial et du climat de classe perçu par les élèves sur le risque de décrochage scolaire d’élèves du secondaire dans une perspective orientée vers la résilience scolaire (Thèse de doctorat). Université de Sherbrooke, Département d’éducation, Sherbrooke (Québec, Canada).

Simard, M. et L. Guimond. 2010. « La migration de la ville vers la campagne au Québec? Portrait sociodémographique et économique de deux MRC contrastées et de leurs nouveaux résidents ». Panorama des régions du Québec, édition 2010, Institut de la statistique du Québec, p. 13-29.  

Simard, M. ; Desjardins, B. ; et Guimond, L. (2011).« L’insertion globale des jeunes néo-ruraux québécois en quête d’un nouveau mode de vie à la campagne », Revue canadienne des sciences régionales, vol. 34, no 4, p. 189-200.

Simard, M.; et Desjardins, B. (2008). « Motifs de migration, besoins et insertion des jeunes néo-ruraux dans Brome-Missisquoi, ainsi qu’une synthèse comparative avec les jeunes néo-Arthabaskiens », Montréal : Institut national de la recherche scientifique – Centre Urbanisation Culture Société.  

Steinbach, M. ; Vatz-Laaroussi, M. et Potvin, M. (2015). Accueillir des jeunes réfugiés en région : la formation générale aux adultes comme alternative scolaire? Patrimoine et interculturalité, vol. 5, no 2, p. 99-108.