Quelques repères sur la région

Frontalière de l’Ontario, la région de l’Outaouais tire son nom de la rivière qui la traverse. Une rivière qui s’avère cruciale dans le commerce des fourrures de la Nouvelle-France, puisqu’à l’époque, l’essentiel de cette marchandise y transite. La région est l’hôte de peuples autochtones semi-nomades, notamment les Oblats et les Algonquins. Leur premier établissement permanent somme toute assez récent (1800), donnera plus tard naissance à Gatineau. L’année 1867 marque un point tournant pour la région. En effet, de l’autre côté de la rivière des Outaouais, Ottawa devient la capitale de la Confédération canadienne donnant ainsi un élan dynamique à la ville de Gatineau. Si aujourd’hui, de nombreux résidents de cette ville sont fonctionnaires, Gatineau a pourtant un passé industriel datant de la fin du XIXe siècle. Elle a même été au centre de plusieurs luttes syndicales, notamment en 1914 avec la fondation du premier syndicat féminin au Canada, celui des Allumettières. Dans les années 1960-70, la ville démolit de nombreuses usines au profit de bâtiments gouvernementaux provinciaux et fait un virage vers une économie de services. En 1980, plusieurs habitants travaillent dans ces édifices, mais ils sont encore plus nombreux à traverser la rivière des Outaouais en tant que fonctionnaires fédéraux (40% de la population). Gatineau est aujourd’hui la quatrième ville la plus populeuse du Québec. Bien que 75% de la population de l’Outaouais y habite, la région ne se résume pas à une extension de la capitale fédérale. En effet, l’Outaouais se caractérise aussi par ses parcs naturels, ses lieux de villégiature, ses milieux agricoles et ses zones d’exploitations forestières. 

Portrait de population

Attrait de la capitale, désintérêt pour la région rurale 

La population de l’Outaouais croît plus que dans bien d’autres endroits de la province. En effet, selon des prévisions à long terme sur un quart de siècle (2011-2036), la population augmentera de 23,8%, alors que celle de l’ensemble du Québec connaîtra une hausse de 17,3%. Au sein de la région, l’essor démographique se concentrerait dans les MRC des Collines-de-l’Outaouais (31 %) et de Gatineau (26 %), alors que Pontiac serait en décroissance (-2,5%). 

Un vieillissement qui se fait moins sentir qu’ailleurs… 

En 2016, l’Outaouais est la troisième région la plus jeune au Québec. En effet, elle est l’une des rares régions avec un âge médian (41,3 ans) plus jeune que celui de la province (42,2 ans). Ceci s’explique par le faible poids démographique des personnes âgées de 65 ans et plus. Elles représentent seulement 15,8 % de la population outaouaise, soit le deuxième taux le plus faible de la province après Montréal (16,2%). 

Diversité internationale 

L’Outaouais est la cinquième région du Québec qui accueille le plus d’immigrants internationaux. Elle héberge annuellement 3,1 % des immigrants arrivés dans la province. Cela est bien peu en comparaison de Montréal, qui en accueille 61,8%. Ces nouveaux arrivants optent principalement pour la MRC de Gatineau, constituée maintenant de 11 % d’immigrants. 

Portrait des familles 

Les familles préfèrent la banlieue 

L’Outaouais ne fait pas exception au phénomène de dépeuplement des campagnes au profit des banlieues. La hausse du nombre de familles dans la MRC des Collines-de-l’Outaouais, grande banlieue au nord de Gatineau, témoigne de l’étalement urbain. En effet, entre le recensement de 2006 et celui de 2016, le nombre de familles avec au moins un enfant à la maison y a augmenté de 13,4 %. Durant la même période, une baisse équivalente est enregistrée dans la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, plus rurale et éloignée. Dans l’ensemble, l’Outaouais connaît une très bonne croissance du nombre de ses familles (5,1 %), soit plus de trois fois celle de l’ensemble de la province (1,6 %). 

Une diversité des types de parentalité 

En 2016, l’Outaouais compte le plus haut pourcentage (0,39 %) de familles homoparentales de la province (0,24 %). En comparaison, la proportion de familles homoparentales dans la région de Montréal est de 0,27%. Cela dit, il est important de garder en tête que ces résultats sont probablement touchés par une sous-déclaration.  

Monoparentalité en hausse 

La monoparentalité, elle aussi, est plus présente en Outaouais que dans le reste du Québec. En effet, 32 % des ménages sont dirigés par un seul parent, comparativement à 29,5 % pour la province. Dans la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, ce taux atteint plus de 40%. Il s’agit du troisième plus élevé au Québec. En comparaison, la région du Nord-du-Québec est celle qui compte la plus grande proportion de familles monoparentales de la province (35,6%). 

Moins de votes pour l’union libre 

Contrairement au mariage, l’union libre n’a pas particulièrement la cote en Outaouais. En 2016, on y enregistre le moins d’unions libres de la province (38,0%), après Montréal (20,8%) et Laval (23,0%). Dans l’ensemble du Québec, les familles biparentales vivent en union libre à hauteur de 42,7%. Alors qu’au Québec, l’union de fait est particulièrement populaire chez les francophones, l’importance des anglophones et de l’immigration explique probablement la propension des couples de la région à se marier. L’Outaouais, région voisine de l’Ontario, et donc du reste du Canada, est un peu plus à l’image des autres provinces canadiennes. Ailleurs au pays, l’union de fait est nettement moins répandue qu’au Québec.  

Conditions de vie 

Familles à faible revenu : une proportion qui oscille  

Le revenu des familles de l’Outaouais n’a rien d’inquiétant. En 2016, le taux de familles à faible revenu (9,3%) est similaire à la moyenne québécoise (9,5%). Mais on observe des écarts entre les MRC : le taux de familles à faible revenu est élevé dans La Vallée-de-la-Gatineau (15,6%), alors qu’il sous la moyenne de la province dans Les Collines-de-l’Outaouais (5,5%).  

Assez favorisée matériellement et socialement  

Sur le plan matériel, la population outaouaise est plus favorisée que l’ensemble du Québec. En 2011, seulement 17% des résidents de la région vivent dans des conditions matérielles très défavorisées. D’importants écarts jalonnent les différents secteurs de l’Outaouais : 4,7% de la population d’Aylmer, qui se situe dans la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau, est très défavorisée au plan matériel, contre 64,3% dans Campbell’s Bay, qui est en périphérie du centre urbain. Les conditions économiques favorables dans les MRC situées dans Ottawa-Gatineau découlent de la présence de l’administration publique fédérale, alors que la défavorisation matérielle touche donc plus fortement les populations localisées en périphérie du milieu urbain.  

Même constat en ce qui a trait à l’indice de défavorisation sociale : de grandes inégalités se font sentir. Dans l’ensemble de la région administrative, 23% de la population est considérée comme très défavorisée au plan social. Si du côté de Cambell’s Bay cette proportion est nulle (0%), elle grimpe à plus d’un habitant sur deux (56%) dans le territoire desservi par le centre local d’emploi de Hull.  

L’Outaouais et la recherche

La recherche sur les problématiques familiales et conjugales de l’Outaouais n’est pas en reste. Une production considérable vient de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), située à Gatineau. Comme c’est le cas pour les régions qui comptent une université, plusieurs thématiques liées à la famille sont exploitées. Des sujets tels que l’immigration, la paternité, les communautés autochtones, la séparation chez les personnes âgées et la collaboration entre les services de garde et les familles sont approfondis par les chercheurs et les chercheuses de la région. Par contre, malgré le corpus d’études réalisées, peu d’études abordent ces enjeux en fonction des réalités régionales des familles. 

L’immigration comme sujet de recherche

Comme l’Outaouais est la cinquième région en importance pour l’accueil de nouveaux arrivants au Québec, divers enjeux entourant l’immigration en Outaouais sont le sujet de recherche d’universitaires de l’UQO. 

Des ponts entre les identités

Le processus d’immigration est un vrai défi identitaire. À ce sujet, une recherche (Mondain et al., 2011) porte sur des immigrants africains arrivés alors qu’ils n’étaient encore que des enfants. La chercheuse s’intéresse de plus près aux transformations de leur identité lors du passage à l’âge adulte. Elle démontre que les participants, comme de nombreux immigrants, considèrent avoir deux origines : celle de leur pays d’origine et celle de leur pays d’adoption. 

Aider ses proches, s’aider aussi 

Aider ses proches restés au pays, ça ne se résume pas à leur envoyer de l’argent. Cette aide peut aussi prendre la forme d’investissements financiers dans le pays d’origine, comme l’immobilier. C’est la conclusion formulée par Serge Natoua au contact de la diaspora ivoirienne de Gatineau et d’Ottawa (Natoua, 2018). Faisant d’une pierre deux coups, les proches donnent un logement à leur famille, et s’assurent d’investir en cas d’un potentiel retour dans leur pays d’origine.  

Internet et la communication des familles immigrantes

Comment les nouvelles technologies changent-elles le processus d’immigration? Une étude s’intéresse aux communications de jeunes femmes d’origine africaine subsaharienne récemment arrivées dans la ville de Gatineau, plus particulièrement sur leur utilisation d’Internet pour sceller de nouvelles relations amicales, mais également pour entretenir des anciennes, avec leur expérience migratoire comme point de départ (Ndengeyingoma, 2015). L’auteure remarque que les jeunes femmes ont généralement plus de difficulté à communiquer avec leur père. De plus, elles évitent plusieurs sujets afin de ne pas inquiéter leurs parents. Enfin, la communication sur les réseaux sociaux permettrait à certaines participantes de contourner certaines restrictions imposées par leurs parents.  

La paternité dans l’Outaouais 

Les pères immigrants : un bouleversement des habitudes parentales

Face à la conception québécoise de la famille, de nombreuses familles immigrantes opèrent une reconfiguration des rôles familiaux. Par exemple, chez certains immigrants, l’implication du père dans les soins aux enfants devient un enjeu. C’est le constat de Francine de Montigny, professeure à l’UQO, qui a publié nombreuses études sur différentes facettes de la paternité. Elle s’intéresse, entre autres, aux réalités des pères migrants des villes de Gatineau et de Montréal, dans l’optique d’améliorer les services qui leur sont offerts (de Montigny 2015).,  

Une pluralité de parcours

Le point de vue des jeunes pères sur leur vie, surtout leur passé familial, est peu connu. Depuis plus de quinze ans, Jean-Martin Deslauriers s’intéresse aux jeunes pères de la région. Une de ses recherches déconstruit le mythe de la paternité « accidentelle » chez les jeunes pères (Deslauriers, 2011). À cet effet, plusieurs pères âgés de moins de vingt ans affirment que leur enfant était, au moins, en partie désiré. Dans une autre étude, il tente d’établir un portrait des jeunes hommes qui ont un enfant avec une mère de moins de 20 ans, de l’annonce de la grossesse jusqu’au premier anniversaire de l’enfant (Deslauriers, 2016). Concernant la décision de garder ou non l’enfant, le chercheur note que les pères interrogés donnent clairement leur avis ou se rangent du côté de la mère. Dans ce cas de figure, l’expression « ne pas avoir eu le choix » caractérise bien leur situation. Cela dit, la majorité des participants encore en couple avec la mère sont très satisfaits de leur relation, et certains affirment que l’arrivée de leur enfant a solidifié leur relation.  

Collaboration intervenants-pères : pour le bien-être des enfants

Qu’est-ce qui motive les pères à s’impliquer auprès de leur enfant pris en charge par les services de protection de la jeunesse? Voici la question qui anime un groupe de chercheurs (Devault et al. 2015). Les auteurs insistent sur l’importance de la diminution des attitudes défensives de la part des pères et des intervenants pour laisser la place au développement d’une relation authentique et harmonieuse. Ce lien est plus fertile à l’élaboration d’un langage commun entre les deux. 

Les communautés algonquines de Rapid Lake et de Kitigan Zibi 

Les obstacles à la transmission des savoirs

Quel est le rôle des aînés de la communauté de Rapid Lake dans la transmission des savoirs? Tout d’abord, ils transmettent des pratiques d’hygiène et de santé buccale (Naidu, 2014) ou de saines habitudes alimentaires (Lévesque, 2013). Toutefois, plusieurs ainés ont subi les effets des politiques d’assimilation culturelle, comme les pensionnats, les coupant de leur culture traditionnelle et de leur langue. Pour ces raisons, plusieurs ne peuvent jouer le rôle de « courroie de transmission » envers la jeune génération sur les connaissances, la question d’identité, les habitudes de vie, etc. Marie-Josée Lévesque (2013) remarque justement que l’influence des grand-mères sur les habitudes alimentaires est proportionnelle à l’image générale de « modèle » qu’elle dégage auprès de la communauté.  

Qu’en est-il de la transmission des savoirs, à l’intérieur de la cellule familiale? Les parents de Rapid Lake savent que le développement des enfants est important, mais participent peu à leur stimulation lorsqu’ils sont à la maison (Thorne et al., 2016). Cette situation contraste avec la stimulation à l’extérieur du nid familial, plutôt forte et ancrée dans des activités traditionnelles. Selon les auteurs, les traumatismes historiques vécus par cette communauté affectent la transmission des savoirs dans les cellules familiales. 

Le quotidien scolaire à Kitigan Zibi

Le cursus scolaire, la nourriture offerte et d’autres activités sont décrits pour dresser le quotidien des Autochtones de Kitigan Zibi entre 1853-1958 (Morisette, 2016). Sans vouloir diminuer les effets néfastes des pensionnats, elle note tout de même que les enfants de la communauté ont moins souffert des effets des écoles indiennes, car leur mode de vie semi-nomade a permis qu’ils soient souvent partis à la chasse.  

Collaboration entre milieux de garde et famille

Les bienfaits de l’intervention globale 

Les services de garde éducatifs ont une mission de soutien à la parentalité, celle d’aider les parents à s’acquitter de leur rôle de premier éducateur de l’enfant. Deux chercheures (Valiquette et Yde, 2010) présentent un projet de collaboration entre les parents et un centre de la petite-enfance, L’Arche des petits, de l’Outaouais. Son évaluation montre qu’une approche systémique, qui encourage le partage des responsabilités entre le parent, l’éducatrice, le CPE et les partenaires dans les services de santé et sociaux, favorise le développement des enfants, tout en donnant des outils pratiques, mais aussi une confiance aux parents.  

Les parents veulent en être! 

Les bienfaits de la collaboration école-famille pour les élèves sont connus, mais qu’en est-il du point de vue des parents d’un enfant d’âge préscolaire de l’Outaouais? La confiance et la communication seraient, selon eux, essentielles à leur participation aux activités mises en place pour le développement de l’enfant (Roy, 2014). 

La communication est certainement importante, mais elle comporte son lot d’enjeux. En effet, Guérin (2016) s’intéresse précisément aux défis d’aborder des sujets plus sensibles, tels que les troubles de comportement ou le retard de développement, entre les parents et les éducatrices d’un service de garde éducatif. 

La santé, obstacle des couples aînés 

Certains couples âgés ont tout partagé depuis nombreuses décennies, mais l’état de santé d’un des deux conjoints devient parfois trop lourd pour qu’il puisse rester à la maison. Un déménagement dans un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) s’impose. Comment la personne proche aidante, qui demeure à la maison, vit-elle le départ de son conjoint ou sa conjointe? Carle (2014) documente le vide qu’elles ressentent, ainsi que leurs efforts pour prodiguer des soins le plus longtemps possible. Malgré la prise en charge de leur proche par le système de santé, nombreuses sont les personnes aidantes à se rendre régulièrement au CHSLD. Charrette Nguyen (2016) note, pour sa part, que le conjoint ou la conjointe qui reste à la maison reçoit souvent du support des autres proches de la famille.  

Centrer la recherche sur les réalités locales

En Outaouais, l’écart entre la population urbaine et rurale se creuse. En effet, les prévisions indiquent que les MRC limitrophes de la ville d’Ottawa continueront de croître considérablement au détriment des régions plus éloignées, particulièrement Le Pontiac. L’attrait économique de la région réside en bonne partie dans sa proximité avec la capitale fédérale. Toutefois, plusieurs initiatives touristiques sont mises en place pour dynamiser le reste de la région. De plus, les réalités familiales sont le sujet de prédilection de nombreux chercheurs de l’Université du Québec en Outaouais. Cela dit, malgré le nombre d’études réalisées, peu d’entre elles abordent les particularités locales des familles outaouaises.  

Bibliographie par section

Quelques repères pour la région  

Blanchette, R. (2009). L’Outaouais. Québec : Presses de l’Université Laval.  

Portrait de la population 

Ministère de la Famille. (2018). « Coup d’œil régional sur les familles. Les régions administratives et les MRC du Québec qui se distinguent sur le plan sociodémographique en 2016 ». Bulletin Quelle famille? vol. 6, no 3.

Institut de la statistique du Québec. (2018). Panorama des régions du QuébecÉdition 2018.

Institut de la statistique du Québec. (2014). Perspectives démographiques des MRC du Québec, 2011-2036.

Institut de la statistique du Québec. (2018). Le bilan démographique du Québec. Édition 2018.

Portrait des familles  

Ministère de la Famille. (2018). « Coup d’œil régional sur les familles. Les régions administratives et les MRC du Québec qui se distinguent sur le plan sociodémographique en 2016 ». Bulletin Quelle famille? vol. 6, no 3.

Conditions de vie 

Institut de la statistique du Québec. (2018). Panorama des régions du QuébecÉdition 2018.

Institut de la statistique du Québec. (2017). Bulletin statistique régional. Édition 2017 – Outaouais.

Gravel, M.-A. ; et al. (2016). Positionnement de la région et des territoires de centres locaux d’emploi d’après l’indice de défavorisation matérielle et sociale, 2011 – Outaouais. Québec : Institut de la statistique du Québec. 

L’Outaouais et la recherche  

Carle, Marie-Hélène (2014). L’expérience de la séparation telle que décrite par des proches aidants vivant le placement de leur conjoint en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Outaouais, Département des sciences infirmières, Gatineau (Québec).

Charette Nguyen, M. (2016). La séparation involontaire de couples aînés suite à l’admission d’un des conjoints en milieu d’hébergement pour personnes en perte d’autonomie (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Outaouais, Département de travail social, Gatineau (Québec).

de Montigny, F., Brodeur, N., Gervais, C., Pangop, D., et Ndengeyingoma, A. (2015). « Regard sur des enjeux rencontrés par les pères immigrants au Québec », Alterstice – Revue internationale de la recherche interculturelle, vol. 5, no 1, p. 23-34.

Deslauriers, J.-M. (2011). « Becoming a Young Father: A Decision or an ’Accident’? »,  International Journal of Adolescence and Youth, vol. 16, no 3, p. 289-308.

Deslauriers, J.-M. (2016). « Une perspective écosystémique sur l’expérience de jeunes pères : du test de grossesse à la première bougie»,  Intervention, no 144, p. 77-90.

Devault, A., Huard-Fleury, M.-C., Monette-Drévillon, M.-F., Lacharité, C., de Montigny, F., et Dubeau, D. (2015). «  »Can You Hear Me, Major Tom? » : Les liens entre les intervenants et les pères dont les enfants sont sous les soins des services de protection de l’enfance». Chapitre dans Lacharité, C., Sellenet, C., et Chamberland, C. (Eds.), La protection de l’enfance : la parole des enfants et des parents (p. 248-258). Québec: Presses de l’Université du Québec.

Guérin, A. (2016). La relation parent-éducatrice en contexte de service de garde éducatif : étude qualitative sur la perception des mères, des pères et des éducatrices (Essai doctoral). Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, Gatineau (Québec).

Lévesque, M.-J. (2013). L’influence des grands-mères dans les décisions liées à l’alimentation des jeunes enfants en milieu autochtone (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Outaouais, Département des sciences infirmières, Gatineau (Québec).

Mondain, N., et Couton, P. (2011). « L’insertion socio-éducative des enfants d’immigrants africains à Montréal et à Ottawa-Gatineau ». Chapitre dans Kanouté, F., et Lafortune, G. (Eds.), Familles québécoises d’origine immigrante : les dynamiques de l’établissement (p. 59-71). Montréal: Presses de l’Université de Montréal.

Morissette, A. (2016). « ’’Il connaît le chemin de l’école, il peut y aller s’il veut’’ : écoles de jour indiennes et vie scolaire chez les Anichinabés de Kitigan Zibi, 1853-1958 », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 46, no 2-3, p. 125-144.

Naidu, A., Macdonald, M.E., Carnevale, F.A., Nottaway, W., Thivierge, C., et Vignola, S. (2014). « Exploring Oral Health and Hygiene Practices in the Algonquin Community of Rapid Lake, Quebec », Rural and Remote Health, vol. 14, p. 1-15.

Natoua, S. (2018). La contribution de la diaspora ivoirienne de la ville de Gatineau-Ottawa au développement des ménages de leur pays d’origine : le cas des ménages de la ville d’Abidjan (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Outaouais, Département des sciences sociales, Gatineau (Québec).

Ndengeyingoma, A. (2015). « The Internet and Friendship Seeking: Exploring the Role of Online Communication in Young, Recently Immigrated Women’s Social Lives ». Chapitre dans  Bailey, J. et Steeves, V. M. (Eds.), eGirls, eCitizens (p. 109-128). Ottawa (Ontario): Presses de l’Université d’Ottawa.

Roy, V. (2014). Facteurs favorisant la collaboration famille-école : le point de vue parental(Rapport). Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Département d’éducation, Rouyn-Noranda (Québec).

Thorne, R.M., Macdonald, M.E., Thivierge, C., Whiteduck, G., et Vignola, S. (2016). «Odeminiwin: Understanding and Supporting Childhood Stimulation in an Algonquin Community », First Peoples Child & Family Review, vol. 11, no 1, p. 24-37.

Valiquette, L. et Yde, I. (2010). « Favoriser le développement harmonieux de l’enfant par une intervention globale et intégrée au niveau de la famille : l’exemple de l’Arche des petits ». Chapitre dans  Cantin, G., Brunson, L., et Bigras, N. (dir.), Services de garde éducatifs et soutien à la parentalité : la coéducation est-elle possible? (p.199-212). Québec: Presses de l’Université du Québec, Collection Éducation à la petite enfance.