Quelques repères sur la région

Deuxième plus grande région de la province après le Nord-du-Québec, la Côte-Nord est de moins en moins occupée. Les Innus et les Naskapis, des peuples nomades chasseurs l’habitent depuis plus de 8 500 ans. Ils entrent d’ailleurs rapidement en contact avec les Européens qui viennent pêcher le long de la côte avant même la fondation de la Nouvelle-France. La Côte-Nord regorge d’eaux poissonneuses, et de plusieurs autres ressources naturelles dont l’exploitation à travers le temps est au cœur de l’évolution de la région. Qu’il s’agisse du bois, du fer, de l’aluminium ou de la construction de barrages hydroélectriques, les grands projets attirent les travailleurs et leur famille. Au milieu du XIXe siècle, c’est l’industrie forestière qui est le moteur du développement de la région. Après la Deuxième Guerre mondiale, la Côte-Nord devient le théâtre de projets d’envergure provinciale avec des exploitations minières, mais surtout avec la construction de barrages hydroélectriques. Tributaires des ressources naturelles et de l’économie, certaines localités sont plus vulnérables. Par exemple en 1985, la ville de Gagnon ferme ses portes en raison du départ de l’industrie minière Sidbec. Depuis le début du XXe siècle, les chantiers entourant la Romaine engendrent des emplois, mais, globalement, l’économie de la Côte-Nord vit des moments difficiles. De leur côté, les Innus revendiquent plus que jamais leurs droits, considérant les projets miniers et hydroélectriques menacent leurs terres ancestrales.

Portrait de population

Des fuites à colmater 

Le bassin de population fuit depuis plusieurs années. En effet, la Côte-Nord connaît une des plus fortes décroissances au Québec. Selon des prévisions à long terme, sur une période de 25 ans, la tendance n’est pas près de s’essouffler. Entre 2011 et 2036, la Côte-Nord est la région qui connaîtrait, après la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (-3,9%), la plus grande décroissance entre 2011-2036 (-2,7%), alors que la population du Québec augmenterait de 17.3 %. De plus, trois de ses MRC, Manicouagan (-10%), Le Golfe-du-Saint-Laurent (-12,2%), La Haute-Côte-Nord (-15,0%), pourraient enregistrer les plus grandes baisses au Québec. Le ralentissement des secteurs minier et hydroélectrique explique en bonne partie le phénomène. 

Une région pour tous les âges 

La région ne figure pas parmi les plus vieilles ni les plus jeunes du Québec. En 2018, l’âge moyen de la population (43 ans) avoisine celui de l’ensemble de la province (42,3 ans). L’âge médian des Nord-Côtois (44,4 ans) est tout de même supérieur de deux ans à celui des Québécois. Il semble plus élevé dans les MRC où la décroissance démographique est plus marquée. Par exemple, il se chiffre à 51 ans dans la Haute-Côte-Nord, contrairement à la MRC de Caniapiscau qui s’illustre par sa jeunesse avec son âge médian de 32,6 ans. 

Portrait des familles 

À la recherche des familles 

Il n’est pas étonnant de constater que le nombre de familles diminue considérant la décroissance de la région. Entre le recensement de 2006 et celui de 2016, le nombre de familles avec au moins un enfant chute de 13,1%, alors qu’à l’échelle de la province, il augmente de 1,6%. À titre de comparaison, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine connaît la plus grande baisse de la province (-16,6%), alors que Laval connaît l’augmentation la plus marquée (+13,8%). Malgré une baisse généralisée, d’importants écarts séparent les MRC de la région : la Haute-Côte-Nord (-26,2%) connaît une des pertes les plus importantes de la province, alors que le nombre de familles avec enfant croît très légèrement dans celle de Caniapiscau (+0,7%). 

Peu d’enfants au compteur! 

Les familles ne sont pas particulièrement nombreuses en Côte-Nord. Au Québec, en 2016, un peu moins d’une famille avec enfants sur deux (45,8%) compte un seul enfant qui réside au domicile. Avec la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (57,4%) et la Mauricie (50,1%), la Côte-Nord (49,4%) fait partie des régions où cette situation est la plus fréquente.  

De plus, les familles nombreuses (trois enfants ou plus au domicile) sont rares en Côte-Nord (14,3%). Elle figure, après la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (10,1%), la Capitale-Nationale (13,5%) et la Mauricie (13,6%), parmi les régions où les familles nombreuses sont les moins représentées. 

La MRC Caniapiscau : un écosystème à contre-courant 

La MRC Caniapiscau, constituée de Fermont, Schefferville et de deux réserves innues (Lac-John et Matimekosh), se distingue du reste de la Côte-Nord. Tout d’abord, elle figure parmi les régions qui ont la plus grande proportion de familles avec enfants de moins de 5 ans au Québec (33,3%), après l’Administration régionale Kativik (43,4%) et Eeyou Istchee (35,4%), au Nord-du-Québec, et La Jacques-Cartier (36,9%) de la Capitale-Nationale. En comparaison, dans l’ensemble du Québec, un peu plus du quart des familles comptent un enfant de moins de 5 ans (26,8%).  

De plus, Caniapiscau est l’une des MRC qui a l’un des plus hauts taux de familles nombreuses au Québec (21,8%), après Eeyou Istchee, l’Administration régionale Kativik (35,1%), La Tuque (20,4%), de l’Érable (21,1%) et Robert-Cliche (21,9%). Caniapiscau a décidément un statut à part : c’est l’une des MRC qui comptent le plus de familles dont le plus jeune parent a moins de 35 ans (34%), après l’Administration régionale Kativik (43,0%) et Eeyou Istchee (38,1%). La part de jeunes familles dans l’ensemble du Québec atteint quant à elle, 22,4%. En 2018, Caniapiscau enregistrait la plus faible part de personnes âgées de 65 ans et plus au Québec, soit de 3,6 %. Et parce que cette MRC est vraiment particulière, c’est également celle dans laquelle la part des 20-64 ans est la plus importante. 

Entre mariage et union libre 

La Côte-Nord compte beaucoup de familles recomposées et de familles biparentales vivant en union libre. En 2016, le Québec compte près de 42,7% des familles dans cette situation. La Côte-Nord (61,2%), après l’Abitibi-Témiscamingue (62,0%), est d’ailleurs la région qui compte le plus de couples non mariés avec enfant. De plus, toujours en 2016, elle présente la part la plus élevée de familles biparentales recomposées (21,3 %), après l’Abitibi-Témiscamingue (22,4%), alors que la proportion est de 16% au Québec.  

Conditions de vie 

Des revenus familiaux décents, mais pas partout   

Le revenu des familles de la Côte-Nord est similaire à celui de l’ensemble du Québec. En 2016, le taux de faible revenu des familles de la région est même légèrement plus bas (8,8%) que celui de la province (9,5%). Or, concernant cette proportion de familles à faible revenu, d’importants écarts distinguent ses MRC : la proportion est de 15,8% dans Le Golfe-du-Saint-Laurent et de 12,3% dans Caniapiscau, alors qu’elle n’est que de 6,8% dans La-Haute-Côte-Nord. 

Région éloignée : économie difficile, mais solidarité forte 

La Côte-Nord vit des années économiquement difficiles par rapport à l’ensemble du Québec, mais face à l’adversité, la solidarité et les relations d’entraide émergent.  

La population est plus fortement touchée par la défavorisation matérielle : trois résidents sur dix vivent dans des conditions économiques très difficiles. Trois des six territoires de CLE de la Côte-Nord affichent des proportions de population très défavorisée : Forestville (79%), Les Escoumins (54%), Havre-Saint-Pierre (52%). Ces chiffres reflètent la fragile économie de certaines localités; Forestville, par exemple, repose sur l’industrie forestière. Toutefois, la ville de Sept-Îles, centre urbain de la région, est moins touchée : seulement 16% de ses résidents vivent dans un milieu très défavorisé. 

Sur une note plus positive, la plupart des Nord Côtois jouissent d’un bon réseau social.  Seulement 5,6% de sa population est très défavorisée socialement. À Sept-Îles, cette proportion grimpe à 11,4%, plus qu’ailleurs dans la région. 

Scolarité endiguée 

Avec une économie axée sur l’exploitation des ressources naturelles, il n’est pas étonnant de voir que les diplômés des écoles de métiers sont les plus nombreux dans la région. C’est plus d’un Nord-Côtois sur quatre qui détient ce type de diplôme. A contrario, la Côte-Nord possède le troisième plus haut taux de personnes non diplômées, et l’un des plus faibles taux de diplômés universitaires (15 %). L’absence d’université dans la région contribue à l’exil des jeunes.  

La Côte-Nord et la recherche

Peu de chercheurs ou chercheuses en sciences sociales, de la santé ou humaines, choisissent les réalités familiales de la Côte-Nord comme terrain d’étude. Pourquoi? La région ne compte aucune université, ce qui explique probablement le manque de dynamisme dans ce domaine. Néanmoins, quelques recherches se penchent sur certaines problématiques entourant les familles, surtout dans les communautés autochtones de la région. 

Les Autochtones et la recherche 

La Côte-Nord est la terre ancestrale de plusieurs communautés innues, Pessamit, Essipit, Unamen-Shipu, Mashteuiatsh, Mingan, Nutashkuan, Pakuashipi et Uashat mak Mani-Utenam, ainsi que d’une communauté naskapie, Kawawachikamach.  

Implication familiale et protection de la jeunesse chez les Autochtones 

Les organismes de protection de l’enfance des Premières nations ne sont pas financés au même niveau que les services provinciaux. On observe alors une inégalité dans l’offre de services entre les populations autochtones vivant au sein d’une communauté, et les populations allochtones. En effet, les enfants et les familles sur le territoire d’une réserve n’ont pas le même soutien. De plus, alors que la Loi sur la protection de la jeunesse est axée sur l’enfant, les communautés autochtones considèrent plutôt qu’elle devrait davantage considérer la famille au sens large. Il apparaît donc primordial de favoriser l’implication des familles dans les interventions auprès des jeunes. Les enjeux liés à la protection de l’enfance dans la seule réserve naskapie de la Côte-Nord, Kawawachikamach, près de Sherfferville, ainsi que ceux liés à la communauté innue Uashat mak Mani Uteman, font l’objet de plusieurs études (Mitchell, 2011 ; et Guay, 2011).  

La singularité de l’adoption coutumière chez les Innus 

L’institution juridique innue du ne kupaniem/ne kupanishkuem, que les non-Innus appellent l’adoption coutumière, permet aux autochtones d’adopter un enfant dans le respect de leurs coutumes. Elle doit être attestée par une autorité autochtone compétente. C’est une conception différente de l’adoption qui est axée sur l’intérêt de l’enfant, mais également sur celui de la communauté. Grammond et Guay (2016) constatent l’originalité de l’institution innue : un processus graduel, fondé sur un accord entre les parents d’origine et les parents adoptifs, et qui peut aboutir, ou non, à la création d’un lien de filiation additionnel, mais jamais au détriment du lien original. 

Persévérance scolaire et famille chez les peuples autochtones  

Quels sont les motifs qui poussent les jeunes autochtones de la communauté d’Essipit, en Côte-Nord, à poursuivre des études secondaires, voire de cycles supérieurs? Pour Mansour (2017), l’environnement familial influence grandement la persévérance scolaire. En effet, le soutien et l’implication des parents, leur niveau de scolarité, et la cohésion familiale sont des facteurs de protection liés à la réussite scolaire et la poursuite des études des jeunes d’Essipit.  

Résilience à l’adolescence

L’exposition à la violence familiale durant l’adolescence peut entraîner des conséquences psychologiques graves qui persistent souvent à l’âge adulte. Hains (2015) explore l’impact de plusieurs évènements familiaux (violence familiale, agression sexuelle et autres problèmes qui touchent la sphère familiale) et des facteurs individuels, tels que la résilience, l’ambition ou de bonnes habiletés sociales, sur la santé psychologique de personnes adolescentes autochtones et allochtones de la Côte-Nord et du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les jeunes ont été recrutés dans deux écoles secondaires de communautés innues. Les impacts sur leur santé sont indéniables, mais de l’ambition, de bonnes habiletés sociales, un soutien des pairs et un sentiment de sécurité dans la famille peuvent les contrebalancer. 

L’état de santé de la région 

Les différentes instances liées à la santé et aux services sociaux de la région publient plusieurs rapports sur les conditions de vie de sa population. 

L’alcool et la grossesse

Malgré les risques de l’alcoolisation fœtale, différents motifs peuvent amener une femme enceinte à consommer de l’alcool durant sa grossesse. Guillemette (2013) explore les croyances au regard de la consommation d’alcool durant la grossesse des femmes innues de la communauté d’Uashat mak Mani-Utenam, près de Sept-Îles, qui ont reçu un enseignement sur l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale. Les résultats montrent, selon les répondantes, que l’abstinence permet d’éviter les problèmes liés à l’alcoolisation fœtale, mais qu’il existe des éléments qui lui font obstacle (la violence, la pauvreté, le stress, ou un manque de connaissances), tout comme des facteurs qui la facilitent (présence de personnes significatives qui soutiennent la femme enceinte). 

Négligence et violence conjugale 

Quelles sont les ressources en matière de violence conjugale dans la région ? L’Agence de la santé et des services sociaux de la région s’intéresse au Programme Boréal d’intervention en négligence sur la Côte-Nord (Dufour, 2014). Le programme s’adresse aux parents négligents ou à risque de négligence, et à leurs enfants. Les effets de la négligence sur l’enfant, tels que les troubles de comportement, les retards de développement cognitif et moteur, ou l’absence de soins médicaux, peuvent être diminués en intervenant tôt et intensivement dans la famille. Selon un rapport de l’agence, il est donc primordial de donner aux parents des outils adéquats pour qu’ils puissent se prendre en main, et assumer leurs responsabilités auprès de leur enfant.  

Parallèlement, l’Institut national de santé publique mène une enquête sur la violence conjugale sur la Côte-Nord, plus précisément sur l’ampleur du phénomène, les facteurs explicatifs et les pistes d’intervention (Laforest et Maurice, 2011). Le rapport confirme que la région présente un taux significativement supérieur de criminalité dans un contexte conjugal, comparativement aux autres régions du Québec. La consultation révèle que peu de déclarations d’infractions sont rapportées aux autorités policières, et que les services offerts aux victimes sont peu accessibles.  

Les effets mixtes de l’exploitation des ressources naturelles   

Le modèle économique de la Côte-Nord est basé sur l’exploitation des ressources naturelles. Lors du déploiement de grands projets comme la construction d’un barrage, la région peine à retenir sa population. Tributaires de la quantité de ses ressources, qu’elles soient minières, forestières ou issues des pêcheries, les familles nord-côtières vivent dans une situation plus précaire que la majorité des autres régions. Alors que la fin des travaux entourant le barrage hydroélectrique de la Romaine est proche, on peut se demander si la population diminuera encore ou si, cette fois, elle réussira à retenir certains nouveaux ménages. De plus, le projet de construction d’un pont au-dessus du Fjord du Saguenay, ainsi que celui du prolongement de la route 138 de Kegaska, sur la Basse-Côte-Nord, jusqu’à Terre-Neuve-et-Labrador, pour désenclaver le territoire, rendra-t-il la région plus attrayante? Ces grands déploiements ne se font pas sans dommages collatéraux.

Faire fleurir la recherche sur les familles

Depuis les années 1950, les communautés autochtones de la région voient leurs terres ancestrales grandement modifiées et leur mode de vie ébranlé par l’extraction et l’exploitation des ressources naturelles, souvent sans grandes considérations pour leurs droits. Pourtant, peu d’études académiques se penchent actuellement sur l’effet des chantiers hydroélectriques sur les familles autochtones. Un énorme travail de recherche demeure donc à faire. 

Bibliographie par section

Quelques repères sur la région

Berthold, E. (2010). La Côte-Nord. Québec : Les Presses de l’Université Laval.  

Portrait de la population 

Institut de la statistique du Québec. (2018). Panorama des régions du QuébecÉdition 2018.

Institut de la statistique du Québec. (2014). Perspectives démographiques des MRC du Québec, 2011-2036.

Institut de la statistique du Québec. (2017). Bulletin statistique régional de la Côte-Nord.

Ministère de la Famille. (2018). « Coup d’œil régional sur les familles. Les régions administratives et les MRC du Québec qui se distinguent sur le plan sociodémographique en 2016 », Bulletin Quelle famille?,  vol. 6, no 3.

Portrait des familles  

Ministère de la Famille. (2018). « Coup d’œil régional sur les familles. Les régions administratives et les MRC du Québec qui se distinguent sur le plan sociodémographique en 2016 », Bulletin Quelle famille?,  vol. 6, no 3.

Conditions de vie 

Institut de la statistique du Québec. (2018). Panorama des régions du QuébecÉdition 2018.

Institut de la statistique du Québec. (2017). Bulletin statistique régional de la Côte-Nord.

Gravel, M.-A., et collab. (2016). Le positionnement de la région et des territoires de centres locaux d’emploi d’après l’indice de défavorisation matérielle et sociale, 2011Bas-Saint-Laurent, Québec, Institut de la statistique du Québec, 44 p. 

La Côte-Nord et la recherche  

Desgagné. J. (2018). Effets de l’intégration d’éléments relevant de la tradition orale dans la classe de français sur l’identité d’apprenant d’élèves innus (Mémoire de maîtrise). Université Laval, Département de psychopédagogie, Québec (Québec).

Dufour, M.-J. (2014). Programme d’intervention en négligence sur la Côte-Nord : Boréal. Baie-Comeau (Québec): Agence de la santé et des services sociaux de la Côte-Nord.  

Fortier, M. (2015). La gestion de l’hétérogénéité par des enseignants de français langue seconde, au secondaire, dans l’Est du Québec (Mémoire de maîtrise). Université du Québec à Rimouski, Département d’éducation, Rimouski (Québec). 

Grammond, S., & Guay, C. (2016). Comprendre la normativité innue en matière d’adoption et de garde coutumière. Revue de droit de McGill / McGill Law Journal, 61(4), p. 885-906. 

Guay, C. (2010). La rencontre des savoirs à Uashat Mak Mani Utenam : regards des intervenants sociaux innus sur leur pratique (Thèse de doctorat). Université du Québec en Outaouais, Département des sciences sociales, Gatineau (Québec). 

Guillemette, C. (2013). Mieux comprendre les croyances associées à la consommation ou non d’alcool après un enseignement sur l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale chez les femmes innues enceintes de la communauté d’Uashat Mak Mani-Utenam (Mémoire de maîtrise), Université du Québec à Chicoutimi, Département des sciences infirmières, Chicoutimi (Québec).

Hains, J. (2015). Relation entre les événements de vie stressants, la détresse psychologique et la résilience chez des adolescents autochtones et caucasiens (Essai doctoral). Université du Québec à Chicoutimi, Département de psychologie, Chicoutimi (Québec).

Laforest, J., Hamel, D., Maurice, P., Motard, L., & Goulet-Cloutier, C. (2011). Violence conjugale dans le région de la Côte-Nord ampleur du problème, facteurs explicatifs et pistes d’intervention. Institut national de santé publique du Québec. 

Mansour, A. (2017). La persévérance scolaire aux niveaux secondaire et postsecondaire chez les étudiants autochtones : des conditions plus favorables dans la communauté d’Essipit? (Mémoire de maîtrise). Université du Québec à Chicoutimi, Unité d’enseignement en travail social, Chicoutimi (Québec).  

Mitchell, J.E. (2011). Creating an Infrastructure of ‘Good Practice’ in Child Welfare in the Community of Kawawachikamach (Mémoire de maîtrise). Université McGill, Département de travail social, Montréal (Québec).