Quelques repères sur la région

Les Laurentides occupent une place toute spéciale dans la culture de la Belle province. Elles riment avec le célèbre P’tit train du Nord et sont le théâtre des Belles histoires des pays d’en haut, dont l’histoire raconte un épisode de la colonisation de la région. Les colons investissent le sud à partir du XVIIe siècle, puis, pour répondre aux besoins grandissants de terres neuves, poussent leur avancée de plus en plus au Nord. Le développement du chemin de fer dans la région entraîne la naissance de nombreux villages comme Saint-Jérôme (1834) ou Saint-Agathe (1849). Le développement économique des Laurentides s’appuie alors principalement sur la culture du blé et la foresterie. Aujourd’hui, Laurentides rime avec villégiature, chalet ou monts de ski, mais force est de constater qu’il existe presque deux Laurentides aux réalités bien distinctes. Celle du sud (Basses-Laurentides), qui bénéficie de sa proximité avec Montréal et Laval, et qui accueille les familles qui s’éloignent des grands centres pour s’installer en périphérie. Puis celle du nord, où les conditions de vie sont plus difficiles, et où l’économie précaire repose sur une industrie forestière en crise depuis les années 1990. Le quotidien des familles laurentiennes de Deux-Montagnes ou de Blainville, qui font partie du Montréal métropolitain, est donc fort différent du quotidien des familles de Ferme-Neuve, situé à 250 kilomètres plus au nord

Portrait de population

Une population qui explose

Avec un peu plus de 600 000 habitants principalement regroupés au Sud, la région des Laurentides est la quatrième plus populeuse du Québec. En revanche, lorsqu’il s’agit de croissance de population, les Laurentides se classent sur le podium québécois. Certaines de ses MRC connaîtront même les plus grandes hausses de la province. Entre 2011 et 2036, la population laurentienne devrait grimper de 27,7 %, soit la troisième plus forte croissance au Québec. Dans les MRC du Sud, dont plusieurs font partie du Montréal métropolitain, la croissance devrait être encore plus grande. Dans les MRC de Mirabel et de La Rivière-du-Nord, la hausse atteindra respectivement 48,1 % et 42,5 %, soit les première et troisième plus fortes croissances à l’échelle des MRC du Québec. À l’opposé, dans la MRC la plus au nord, Antoine-Labelle, qui couvre plus de la moitié des Laurentides, la hausse sera dix fois moins prononcée, avec une augmentation d’à peine 4 %.

Les différentes MRC de la région. Source: Institut de la statistique du Québec

La vieillesse : une bombe à retardement 

En 2017, la population des Laurentides est à peine plus âgée que la moyenne québécoise (43,6 ans d’âge médian contre 42,2 ans), mais cela pourrait bien changer dans les prochaines années. La hausse fulgurante de la population entraînera un défi de taille : l’augmentation tout aussi rapide de la proportion de personnes aînées. Par exemple, dans une municipalité comme Mirabel le nombre de personnes âgées devrait augmenter de 228 % d’ici 2031, la hausse la plus importante dans tout le Montréal métropolitain.  

Portrait de famille 

Royaume des familles 

La quête de banlieues abordables des familles montréalaises a des répercussions jusque dans les Laurentides, où le nombre de familles avec enfants est à la hausse. Entre les deux derniers recensements canadiens (2006 et 2016), leur nombre croît de 7,1 %, quatre fois plus que la moyenne québécoise (+1,6 %).  

Mais cette évolution n’est pas homogène : à la même période, alors que le nombre de familles avec enfants chute de 16,4 % dans la MRC la plus au nord, Antoine-Labelle, et celle de la MRC de Mirabel, en périphérie de Montréal, a crû de 40,9 %. 

Moins nombreuses et moins jeunes : pas facile pour les familles 

Le nombre de familles avec enfant(s) augmente certes, mais lesdits enfants ne sont plus si nombreux. En effet, en 2016, seuls 14,4 % des familles ont trois enfants ou plus, une proportion assez faible Québec. A contrario, les régions de l’Estrie (18,2 %) et du Nord-du-Québec (31,9 %) comptent les plus grandes proportions de familles nombreuses. Dans l’ensemble du Québec, environ une famille sur six est compte trois enfants ou plus (15,6 %).  

Même constat concernant les jeunes familles, dans lesquelles un des parents est âgé de moins de 35 ans. Entre 2006 et 2016, leur nombre a chuté de 2,1 % dans les Laurentides, ce qui représente une baisse importante à l’échelle du Québec. Les familles qui comptent au moins un jeune parent sont moins présentes au Québec en 2016 qu’en 2006. À l’échelle du Québec, la proportion de jeunes familles est passée de 23,8 % à 22,4 % (-1,4 %). La baisse la plus importante est à Laval (-4,1 %) et le Saguenay-Lac-Saint-Jean avec la plus forte croissance (+2,3 %).  

La monoparentalité et l’union libre gagnent du terrain 

Les familles monoparentales et celles dirigées par un couple en union libre sont de plus en plus nombreuses. Par exemple, la proportion de familles monoparentales est de 29,4 % en 2016, rejoignant celle de la province (29,5 %). Par contre, leur nombre a augmenté de 3,4 % entre 2006 et 2016, une croissance deux fois plus élevée que pour la province. 

Concernant le type d’union, toujours en 2016, plus d’une famille avec enfant sur deux (52 %) vit en union libre plutôt que sous le sceau du mariage, alors que celle de la province lui est inférieure de 10 % (42,7 %). 

Conditions de vie 

Dans l’ensemble, les familles des Laurentides sont moins favorisées que celles de l’ensemble du Québec. En effet, 6,2 % d’entre elles vivent avec un faible revenu, alors que la proportion est de 7,9 % pour la province. Par contre, en regardant de plus près, on constate que le portrait est loin d’être uniforme. Dans certaines MRC du Sud, comme Mirabel ou Thérèse-de-Blainville, 4,8 % des familles ont un faible revenu. Un taux qui grimpe à 8,1 % dans la MRC d’Antoine-Labelle. Mais la proximité avec la métropole n’est pas un gage de meilleures conditions de vie. Pour preuve, la MRC d’Argenteuil, qui borde celle de Mirabel, affiche un taux de 10 %, soit le plus haut des Laurentides. 

Lorsqu’il s’agit d’évaluer la défavorisation, les familles laurentiennes s’en sortent mieux au plan social que matériel, où de très grandes disparités font surface. Par exemple, en 2011, la proportion de population très défavorisée sur le plan matériel est de 3,1 % à Sainte-Adèle, 5,7 % à Sainte-Thérèse et 14,4 % à Saint-Jérôme, alors que la proportion grimpe à 40,5 % à Lachute et 81 % à Mont-Laurier. Ces différences majeures s’expliquent, entre autres, par la fermeture de nombreuses usines et par les difficultés que connaît l’industrie de la foresterie. 

Les Laurentides et la recherche

Le campus de l’Université du Québec en Outaouais à Saint-Jérôme ainsi que celui de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue à Mont-Laurier sont les deux institutions offrant des services universitaires dans les Laurentides. Bien qu’elles ne soient pas très nombreuses, certaines recherches abordent tout de même quelques thématiques en lien avec les familles québécoises, comme les familles d’accueil ou les liens entre famille et école.  

Le savoir des familles d’accueil  

Quelles sont les caractéristiques des connaissances pratiques que possèdent les familles d’accueil régulières des Laurentides sur le déplacement d’enfants d’un milieu de vie à un autre? C’est la question que se pose Guénette (2018). Trois axes régissent ce savoir (théorie, action et expérience), selon l’auteure. De plus, chacun des aspects du savoir peut influencer positivement le déplacement des enfants.  

Ringuette (2018), pour sa part, s’intéresse au point de vue des enfants placés en famille d’accueil de proximité. Elle interroge des enfants suivis par le CISSS Centre jeunesse des Laurentides et placés en famille d’accueil de proximité. L’auteure remarque que la relation établie avec la personne significative, membre de la famille élargie qui accueille l’enfant, est cruciale pour que la famille d’accueil devienne un lieu sécurisant.  

Autre questionnement : qu’est-ce qui motive les pères à s’impliquer auprès de leur enfant pris en charge par les services de protection de la jeunesse? Voici la question qui anime un groupe de chercheurs qui étudie la paternité comme facteur de prévention de la victimisation des enfants (Devault et al., 2015). Les auteurs insistent sur l’importance de la diminution des attitudes défensives de la part des pères et des intervenants pour laisser la place au développement d’une relation authentique et harmonieuse. Ce lien est plus propice l’élaboration d’un langage commun entre les deux. L’équipe se base sur les résultats d’une étude menée auprès de seize pères biologiques ou figures paternelles qui reçoivent les services du Centre jeunesse de l’Outaouais et des Laurentides à la suite d’un signalement pour négligence jugée fondé.  

Enfants, familles et éducatrices 

Certains travaux se penchent sur le développement social et émotionnel des enfants qui fréquentent un service de garde. Ces études s’inscrivent généralement dans le cadre de recherche sur la qualité éducative des services de garde et petite enfance de l’Université du Québec en Outaouais.  

Le travail des éducatrices en service de garde et le développement des compétences sociales et émotionnelles chez les enfants de cinq ans et moins sont-ils intimement liés? Dans cette optique, la formation académique des éducatrices les outille-t-elle suffisamment pour soutenir des enfants qui vivent des situations difficiles? St-Germain (2015) développe une formation destinée aux éducatrices en centres de la petite enfance sur le développement socioémotionnel des enfants. Puis, elle évalue la satisfaction qu’ont les éducatrices d’un centre de la petite enfance des Laurentides de leur formation ainsi que leur rôle dans le développement émotionnel des enfants.  

Selon Bouchard-Roy (2017), les éducatrices en service de garde participent activement à l’éducation émotionnelle des jeunes enfants. Plus précisément, il tente d’évaluer le lien entre la facilité qu’ont les éducatrices à exprimer de l’empathie à l’égard des enfants, et l’enseignement social et émotionnel qu’elles donnent aux enfants. Dans le même ordre d’idées, Beaudoin (2018) évalue le lien entre la perception qu’ont les éducatrices de leur travail, et la qualité de leurs interactions avec les enfants. Sans surprise, le stress et la satisfaction qu’elles connaissent sur leur lieu de travail influencent la qualité de leurs interventions et des pratiques éducatives mises en place.  

Enfants, enseignantes et éducation préscolaire  

Si la garderie est une étape cruciale dans le développement des enfants, qu’en est-il du préscolaire? Fauvelle (2017) s’intéresse au lien entre le développement socioémotionnel des enfants à la prématernelle et à la maternelle, et la capacité de régulation émotionnelle, soit l’habileté d’agir sur ses propres émotions, des enseignantes sur la qualité des interactions. Ses résultats montrent que les enseignantes ayant une bonne régulation et une bonne conscience émotionnelle bâtissent des relations plus affectueuses et positives avec les enfants de leur groupe. 

Jeunes au secondaire 

Certaines études se penchent sur les réalités des élèves du secondaire. Gaudreault et son équipe (2010) tentent de dresser un portrait global des aspirations, des habiletés cognitives, et de l’engagement scolaire des jeunes de la région. Leur objectif est de réduire les comportements et les habitudes de vie qui compromettent la réussite éducative, le bien-être et l’épanouissement des jeunes, en identifiant des groupes à risque. Selon les résultats, obtenus auprès d’élèves qui fréquentent l’une des écoles secondaires de la région, la famille constitue une dimension importante de la motivation scolaire des jeunes.  

Une étude tente de comprendre la complexité de la socialisation d’adolescentes de parents réfugiés bhoutanais, entre leur famille de tradition hindoue et leur établissement scolaire à Saint-Jérôme, dans les Laurentides. Halsouet (2015) s’inscrit dans une réflexion sur l’insertion sociale d’élèves d’origine immigrante au Québec, particulièrement en région. Les résultats montrent, tout d’abord, que l‘inclusion scolaire des jeunes filles peut être semée d’embûches. Le corps enseignant se sent souvent démuni et ne fait pas de cette problématique, une réelle priorité. En ce qui concerne leur socialisation familiale, les jeunes filles hindoues participent aux pratiques rituelles annuelles, ont un réseau composé de proches du même groupe ethnoculturel à l’extérieur du pays et adhèrent partiellement aux coutumes de leurs parents. En effet, elles pratiquent le jeûne votif que leurs mères suivent régulièrement et gardent une conception que le mariage sera une étape de leur vie et le souhait de ne connaître qu’un seul homme, leur mari.  

Les personnes aînées  

Quels sont les motifs qui incitent les femmes âgées des Laurentides à déménager en résidence privée? Comment vivent-elles le changement? Une étude tente de comprendre le processus décisionnel, la transition et l’adaptation des femmes âgées en résidence privée dans la région (Grenier et Pelland, 2019). Les auteures relatent que la plupart des femmes demandent conseil à un membre de leur famille, souvent les enfants, pour prendre cette délicate décision. Cela dit, elles dénoncent également certains comportements âgistes et infantilisants de la part de leur famille. Autant de difficultés de communication, qui provoquent des tensions lorsque ces femmes souhaitent décider pour elles-mêmes.  

Le renouveau des «pays d’en haut» 

Si l’industrie forestière a été le moteur économique des Hautes-Laurentides pendant plus d’un siècle, la crise que vit cette industrie partout au Québec et au Canada, surtout depuis le début des années 2000, change les conditions de vie des habitants de la région. Une étudiante-chercheuse (Rainville, 2016) s’intéresse au mouvement, dans le domaine agroalimentaire, qui touche les communautés de la MRC Antoine-Labelle, la plus au nord des Laurentides, en mettant l’accent sur la place qu’occupe le terroir régional. Plus précisément, elle cherche à comprendre la signification qu’accordent les habitants des pays d’en haut à ce terroir. Pour ce faire, elle interroge dix-sept acteurs, tels que des agriculteurs, des artisans du domaine alimentaire, des chefs, des restaurateurs et des représentants de la gouvernance régionale. Elle constate que le terroir est plus qu’un symbole de transition économique. Il est aussi porteur d’un nouveau récit identitaire et de nouvelles valeurs sociales, comme le respect de l’environnement, la convivialité et le désir d’autonomie.   

Accroître la recherche sur les disparités au sein de la région

Les Basses-Laurentides connaissent une croissance accrue, alors que le reste de la région est vieillissant. Des réalités familiales changeantes et différentes, mais toujours peu d’études pour les décrire et les expliquer. En effet, bien que quelques études utilisent un échantillon provenant des Laurentides, elles ne portent généralement pas sur les enjeux spécifiques de la région. Ainsi, il reste encore beaucoup de travail du côté de la recherche pour avoir un portrait d’ensemble des réalités familiales laurentiennes ou encore plus locales, à l’échelle des différentes MRC. Les réalités et conditions des familles dans les Basses-Laurentides, souvent incluses dans le Grand Montréal, sont sûrement fort différentes des réalités des familles de la MRC des Pays d’en haut. 

Bibliographie par section

Quelques repères pour la région  

Lanthier, P., & Morneau, J. (2016). Lanaudière. Québec : Presses de l’Université Laval.  

Portrait de la population 

Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides. (2015). «Analyses thématiques sur la santé de la population», Bulletin Cible Santé, vol. 2, no 1.

Institut de la statistique du Québec. (2018). Panorama des régions du QuébecÉdition 2018.

Institut de la statistique du Québec. Perspectives démographiques des MRC du Québec, 2011-2036.

Marois, G., & Bélanger, A. (2015). «Vieillissement de la population dans la région métropolitaine de Montréal : Perspectives démographiques locales», Cahiers québécois de démographie, vol. 44, no 1, p. 129‑149.

Portrait des familles  

Ministère de la Famille. (2018). « Coup d’œil régional sur les familles. Les régions administratives et les MRC du Québec qui se distinguent sur le plan sociodémographique en 2016 », Bulletin Quelle famille?, vol. 6, no 3.

Conditions de vie  

Gravel, Marie-Andrée, et collab. (2016). Le positionnement de la région et des territoires de centres locaux d’emploi d’après l’indice de défavorisation matérielle et sociale, 2011 – Laurentides. Institut de la statistique du Québec, Québec (Québec).

Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides. (2016). «Le développement des enfants à la maternelle dans la région des Laurentides et ses territoires locaux», Bulletin Cible Santé, vol. 3, no 2.

Institut de la statistique du Québec. (2015). “La région des Laurentides ainsi que ses municipalités régionales de comté (MRC)”.

Les Laurentides et la recherche  

Beaudoin, C. (2018). Stress, satisfaction au travail et pratiques de socialisation des émotions chez les éducatrices en service de garde éducatif (Essai doctoral). Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, Gatineau (Québec).

Bouchard-Roy, G. (2017). Le lien entre l’empathie des éducatrices en milieu préscolaire, leurs pratiques de socialisation des émotions et la qualité de leurs interactions avec les enfants (Essai doctoral). Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, Gatineau (Québec).

Devault, A., Huard-Fleury, M.-C., Monette-Drévillon, M.-F., Lacharité, C., de Montigny, F., et Dubeau, D. (2015). «‘Can You Hear Me, Major Tom?’ : Les liens entre les intervenants et les pères dont les enfants sont sous les soins des services de protection de l’enfance», chapitre dans C. Lacharité, C. Sellenet et C. Chamberland (dir.),  La protection de l’enfance : la parole des enfants et des parents (p. 245–258). Presses de l’Université du Québec. 

Fauvelle, B. (2017). Étude des liens entre le développement socioémotionnel des élèves de la maternelle et la conscience émotionnelle des enseignants sur la proximité affective (Mémoire de maîtrise), Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, Gatineau (Québec).

Gaudreault, M., Parent, L., Blackburn, M.-E., Veillette, S., Arbour, N., Labrosse, J.,  Goudreault, M., Thivierge, J., & Perron,M. (2010). Comprendre les aspirations, les habiletés cognitives et l’engagement scolaire des jeunes des Laurentides. Groupe Écobes du Cégep de Jonquière, Saguenay (Québec).  

Grenier, J. (2019). «Femmes aînées des Laurentides – expériences de relocalisation vers une résidence privée», Intervention, no 150, p. 87-100. 

Guénette, M. (2018). Les savoirs pratiques des familles d’accueil laurentiennes concernant le phénomène du déplacement d’enfants : un enjeu de reconnaissance professionnelle (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Département de travail social de l’Université du Québec à Montréal, Rouyn-Noranda (Québec).  

Halsouet, B. (2015). La double socialisation de jeunes filles ‘népalaises’ entre famille hindoue et école québécoise en région (Thèse de doctorat). Université du Québec à Montréal, Département de sciences des religions, Montréal (Québec). 

Rainville, R. (2017). La résilience par le terroir: une sociologie du bien-vivre dans les Hautes-Laurentides (Mémoire de maîtrise). Université de Montréal, Département de sociologie, Montréal (Québec).

Ringuette, P. (2018). Le sens du placement en famille d’accueil de proximité (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Département de travail social de l’Université du Québec à Montréal, Rouyn-Noranda (Québec).  

St-Germain, K. (2015). Élaboration et évaluation d’une formation sur le développement socioémotionnel des enfants 0-5 ans à l’intention des éducatrices en service de garde (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie, St-Jérôme (Québec).