Pour le mot-clé : séparation parentale
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Le Régime québécois d’assurance parentale a des effets non négligeables sur les couples bien au-delà de la stabilité relationnelle.
Être en couple quelques années avant de former une famille : une occasion à laquelle les belles-mères n’ont pas accès. Elles entrent directement dans une famille établie.
Si elles n’ont pas nécessairement « moins de valeur » que les autres, les familles recomposées sont tout de même le mouton noir des familles.
Apaiser les conflits, promouvoir la coopération, soutenir l’enfant et prévenir des procédures judiciaires sont autant de mesures visées par ces mesures pleines d’espoir.
Sortir d’une relation violente : plus facile à dire qu’à faire. C’est particulièrement vrai chez les jeunes mères, qui redoutent d’être jugées pour leur maternité précoce et leur monoparentalité.
Les intervenantes — bonne oreille des confidences des femmes — sont souvent tiraillées entre le respect des choix des victimes et la responsabilité de les aider.
Suis-je victime ou bourreau ? L’antiféminisme brouille la perception que les femmes hébergées ont d’elles-mêmes et de la violence subie.
La violence est souvent banalisée, voire reléguée au second plan par les tribunaux, ce qui complexifie le processus judiciaire.
La médiation familiale en contexte de violence conjugale, une bonne idée ? Ça se discute !
Les conflits sévères de séparation, facile à discerner? Bien au contraire. Où se trouve la ligne entre la banale dispute et les altercations traumatisantes?
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Si la résidence chez la mère reste l’option la plus choisie, la garde partagée prend du galon dans la province. Qu’en pensent les Québécois? Quelle est la meilleure option selon eux?
Dimitri de Vries
Comment expliquer le choix des parents pour la résidence de leur enfant? L’égalité entre les deux parents conduit plus souvent à la garde partagée, mais d’autres éléments entrent en concurrence.
Depuis son adoption, en 1997, le système de perception et de fixation des pensions alimentaires pour enfant a connu une importante évolution.
Il semble que l’approche des groupes de pères séparés diffère grandement de part et d’autre de l’océan.
Certains pays, comme la France et la Belgique, ont des lois pour encadrer la garde partagée. Mais ce n’est pas le cas du Québec, bien que la garde partagée y soit largement répandue.
L’étude de Biland et Mille souligne les privilèges des couples québécois fortunés en procédure de rupture.
Combien d’enfants québécois sont donc en garde partagée aujourd’hui ? Si la question paraît simple, la réponse est loin de l’être.
Les fausses accusations d’aliénation parentale peuvent avoir des conséquences dévastatrices pour les mères et leurs enfants, particulièrement dans un contexte de violence conjugale.
La plupart des participants perçoivent la famille biparentale intacte comme un modèle idéal. Pourtant, bien qu’il demeure majoritaire, ce modèle perd en popularité depuis quelques décennies.
En théorie, tous les enfants sont égaux et ont les mêmes droits, quel que soit le statut conjugal de leurs parents. En pratique, on traiterait différemment les enfants nés de conjoints de fait.